Viva Furuba
 
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Sakura-sama
lol elle la fait sur le cerisier (un ote fofo)
c du copier colle mais c ossi pas mal d'h passer sur google
Shigou
j'ai pas eu le temps de tout lire mais..c'ets très complet! (avec tout les choses que tu as dites sur cette catégories..tu peux faire un site!OoO^^) merci beaucoup!^^
Lady yunalesca
Les jardins


LES JARDINS

Est-il d'abord invitation à se promener, est-ce parce que conçu pour la méditation, ou, mieux encore, hymne à la nature et, peu à peu, abstraction parfaite, ce jardin japonais ? Qu'il soit grand ou petit, vaste étendue entourant un temple ou simple parcelle de terre bordant une maison, le jardin est un festival d'harmonies, de mesures et de couleurs. Offrant une apparente fantaisie, il obéit en fait à une géométrie calculée qui suppose des trésors de patience et d'ingéniosité. Rien n'y est laissé au hasard, afin que son propriétaire ou ses invités ne perdent jamais le contact avec les éléments naturels. L'eau, la pierre, l'herbe en constituent la base.
Mais très vite il devient symbole, car, même réduit, le jardin doit suggérer un paysage aux dimensions plus vastes que le jardin. Un arbre sera censé représenter la forêt ; une petite mare, un lac ; un rocher aux formes recherchées, la montagne. Les ponts arqués, les lanternes (toro), les allées, si savantes serpentant dans la fraîcheur des mousses qui sont le fruit d'une véritable sculpture. L'air et les senteurs circulent aisément jusqu'à la maison, en y apportant aussi le chant des oiseaux. Le jardin comme le parc, l'un étriqué et enserré dans l'anarchie urbaine, l'autre plus austère et souvent majestueux, reposent sur une mystique immuable et ancienne. Le jardinier est à sa manière un architecte et un sculpteur, et « il crée moins un cadre que le déroulement d'un paysage ». Deux traités, écrits au XIIe siècle, font encore autorité en matière d'art des jardins : l'Emposho, par Zoen, et le Sakuteiki, par Fujiwara. Ils parlent déjà de cette spiritualisation du végétal et du minéral, où l'homme enfin retrouve le contact avec la matière primordiale. Les jardins secs sont une illustration évidente et extrême de cette rencontre idéale.

Jardin de pierre de Kyoto

LES LANTERNES


Les lanternes japonaise ( Ishi Doro ) furent introduites au Japon à l'époque de Nara. Elles provenaient de Chine où elles étaient largement utilisées. Leur but initial était d'éclairer les fidèles des temples et des sanctuaires lors des cérémonies religieuses nocturnes. Mais à côté de cet aspect strictement utilitaire, on les disposait également aux endroits importants, afin de symboliser la présence divine dans l'enceinte du temple.
Ces lanternes étaient réalisées en métal, et souvent installées sur un piédestal en pierre. Mais assez rapidement, l'utilisation de la pierre, plus pérenne que le métal va commencer à s'imposer dans les temples Japonais. Hautes de 2 mètres à 2 mètres 50 en général, elles pouvaient atteindre 5 mètres ou plus dans les plus grands sanctuaires du Japon.


C'est vers 1580 que l'usage des lanternes en pierre dans les jardins Japonais va se généraliser, sous l'influence de Sen no Rikyu. Celui ci les inclut dans les jardins conçus pour la Cérémonie du Thé. En effet le Chanoyu se pratiquait souvent en fin de journée, et la lanterne de pierre servait à guider les invités.
On peut distinguer 3 grands types de lanternes de pierre. Les lanternes avec piédestal ( Tachi Gata ) sont les plus connues. Elles se trouvent dans tous les édifices religieux. Les lanternes sans piédestal, beaucoup plus petites ( 60 cm ) sont principalement destinées aux jardins.

Lady yunalesca
L’art du tatouage japonais

L'art du tatouage Japonais a plusieurs noms - irezumi ou horimono dans la langue Japonaise. Irezumi est le mot pour le tatouage visible traditionnel qui couvre des grandes parties du corps comme le dos. Le tatouage Japonais a une très longue histoire.
Depuis l'influence du Confucianisme et du Bouddhisme sur la culture Japonaise, l'art du tatouage a une connotation négative pour la majorité des personnes Japonaises. Dans les yeux d'un japonais moyen un tatouage est considéré comme la marque d'un yakuza - un membre de la mafia Japonaise - ou un symbole macho des membres des classes inférieures.

Histoire du tatouage d’art
Les archéologues croient que les premiers colons du Japon, les gens Ainu, utilisaient des tatouages faciaux selon des documents Chinois au sujet des gens Wa - (le nom Chinois pour leurs voisins Japonais). Ces rapports ont 1700 ans approximativement.
Pour la plus haute culture Chinoise développée, tatouer était un acte barbare. Quand le Bouddhisme a été apporté de Chine au Japon et avec lui une influence forte de la culture Chinoise, se tatouer a obtenu des connotations négatives. Les criminels ont été marqués avec des tatouages pour les punir et les identifier dans la société.

Tatouages dans la période Edo
Pendant la période Edo - 1603-1868. Les prostituées - yujos - des quartiers du plaisir, ont utilisé les tatouages pour augmenter leur attrait pour les clients. Les tatouages du corps ont été utilisés par les travailleurs et les pompiers.
Dés 1720, le tatouage des criminels, qui était une punition officielle, a éte remplacé par l'amputation du nez et des oreilles. Le tatouage des criminels a continué jusqu'à 1870, et là, il a été aboli par le nouveau gouvernement Meiji de l'Empereur Japonais.
Cette punition visible a créé une nouvelle classe d'exilés qui n'avait aucune place dans la société et nulle part où aller. Beaucoup de ces hors-la-loi étaient des ronin - guerriers samouraï sans maître. Ils n'avaient pas d’autres alternatives qu'organiser des gangs. Ces hommes ont formé les racines des yakuza – gangs de criminels organisés au Japon dans le vingtième siècle.



La Restauration Meiji jusqu'au Japon De l'après-guerre
Dans son effort pour adopter les civilisations de l'ouest, le gouvernement Impérial Meiji interdit le tatouage, considéré comme une relique barbare du passé. La chose drôle était que les artistes de l'irezumi Japonais ont obtenu de nouveaux clients - les marins des bateaux étrangers dans les ports Japonais. Donc l'art du tatouage Japonais s'est étendu à l'Ouest.
Pendant la première moitié du vingtième siècle, les horimono sont restés une forme d'art défendue jusqu'en 1948, quand la prohibition a été levée officiellement.

Tatouage Moderne
Bien des jeunes considérent les tatouages comme une forme d'art, la majorité de la population Japonaise les considère encore comme quelques chosse relié aux yakuza ( la mafia japonaise).

Lady yunalesca
L'Origami

L’art de plier des papiers pour en faire des petits objets est une distraction au japon. C’est ainsi que naquit la « cocotte » japonaise, qui est une grue (tsuru). Cet animal étant le symbole du bonheur, on prit l’habitude d’en réaliser en papier de couleur ou ornés de dessins (chiyogami) pour les offrir en gage de bonheur. L’usage se répandit alors, surtout chez les jeunes filles, de plier ainsi mille orizuru (grue pliée) qui, enfilées sur un cordonnet, formaient une guirlande qu’elles allaient offrir aux kami : ces semba-zuru équivalaient alors à « mille » invocations aux kami, incitant ceux-ci à récompenser la donatrice de sa constance et de sa patience. Pliage tout d’abord simple, les orizuru devinrent de plus en plus complexes et on leur fit même battre des ailes. Fabriquer de tels objets en papier devint un passe-temps agréable. Et les Japonais en multiplièrent les formes : bateaux, dames de cour, samurai en armure, poissons, étoiles, boîtes, fleurs, etc.

Lady yunalesca
LES GEISHA


PRESENTATION
Bien des occidentaux pensent à tort que le mot geisha désigne pudiquement une prostitué de luxe. Ce cliché a dévalorisé cette tradition. Ce terme signifie "Personne de l'Art" (du japonais "gei", culture et "sha", personne). C'est une profession à part entière qui est bien décrite par son nom : la geisha doit savoir, par sa culture, animer une réunion ou un dîner pour plusieurs invités et elle participe activement aux moments de plaisir que sont les banquets en apportant les éléments artistiques et esthétiques les plus raffinés. Elle fait partie, avec tout le respect que cela entraîne, de l'univers culturel nippon. La véritable geisha, parce qu'elle pratique les Arts Elevés, jouit ainsi d'autant de prestige et d'admiration qu'il en est accordé aux sumos.

HISTOIRE

En 794, l'empereur Kamnu est un grand admirateur de la civilisation chinoise. Il fait édifier une nouvelle capitale qui sera Kyoto, sur le modèle de la capitale de Chine, Changan. A cette époque, les filles qui dansaient sur des prières bouddhistes étaient aussi les maîtresses des guerriers et des nobles. De ce curieux mélange de traditions, d'esthétique et de plaisir allait naître peu à peu l'art des geisha.
On peut situer sa véritable naissance à 1600, quand le shogun Tokugawa s'installa à Edo, c'est à dire Tokyo, pour y exercer sa dictature militaire. Leur rôle alors se précisa : d'abord danseuses et musiciennes, elles eurent ensuite à verser le saké pour les convives des banquets. L'histoire des geisha est donc courte. Mais elles furent rapidement appréciées par leur éducation et leur raffinement dans l'art de converser et leur élégance. Elles devinrent assez vite les confidentes des hommes de la haute société ou des détendeurs de pouvoir.
En 1700, un décret shogunal voulut réglementer cette nouvelle profession et obligea les geisha à résider dans des "quartiers réservés". Devant ce regroupement forcé avec les prostitués des quartiers de plaisir, un certain nombre de geisha décidèrent de quitter leur maison (Okiya), l'établissement qui les formaient. Elles se regroupèrent alors en écoles. Au 18ème siècle, les geisha étaient considérées comme exerçant une profession définie, bien distincte de celle des courtisanes, les yujo. Elles ne devaient pas vendre leurs charmes, ni porter de tenues voyantes.
Aujourd'hui les geisha ont refusé toute occidentalisation et c'est ainsi qu'elles sont devenues les dépositaires d'une grande partie de ce qui furent la culture et la structure de la société japonaise traditionnelle.

L'APPRENTISSAGE

La maison des geisha, l 'Okiya, accueille les apprenties geisha. Cette profession s'exerçait en général de mères en filles mais on trouvait aussi beaucoup de filles pauvres, parfois vendues par leur famille, qui était assurée que leur fille recevrait ainsi une éducation correcte. Aujourd'hui la loi exige qu'elles soient allées à l'école jusqu'à 15 ans.
Dès son plus jeune âge, la petite fille quitte donc sa maison familiale pour rejoindre l'Okiya, basée selon le modèle hiérarchique familial. A sa tête une mère (Mama San) qui gère toute la maison. L'Okiya se compose des geisha qui travaillent pour rembourser les frais de leur formation (repas, cours, frais de médecine, acquisition des costumes, etc.) et des apprenties geisha, qui apprennent leur art "gratuitement" (sous condition de rembourser plus tard) en allant à l'école et par l'intermédiaire de leurs grandes soeurs geisha. La hiérarchie est basée sur l'ancienneté des filles. L'apprentissage est difficile et long. A la fin, l'apprentie est initiée aux maisons de thé, aux mécènes et aux clients. Elle devient alors une véritable geisha.

LE DANNA

Traditionnellement, chaque geisha avait un protecteur, un danna. Aujourd'hui, il n'y a pas assez d'hommes riches pour que chacune ait son danna. Celui-ci est généralement un homme d'affaire, un directeur de société. Il lui verse une pension mensuelle et lui paie son temps en plus lorsqu'elle participe à un banquet.
Traditionnellement, le dépucelage de la geisha était la prérogative du danna, mais dans certains cas, la maison en confiait le soin à un homme choisi pour sa délicatesse et qui payait très cher pour ce privilège, surtout si la geisha était convoitée et qu'elle excellait dans son art.
De nos jours, la geisha est plus responsable de sa vie sexuelle et elle doit attendre généralement l'âge de 20 ans pour trouver un protecteur. Ce qui ne l'empêche pas, socialement, d'être considérée comme célibataire, car tant qu'elle est dans la profession, elle n'a pas le droit de se marier.

FONCTION

Une geisha est essentiellement une hôtesse professionnelle entraînée aux Arts du Divertissement. Traditionnellement, même encore aujourd'hui en dépit du nombre grandissant des mariages d'amour, les divertissements et les sorties de l'homme japonais se déroulent sans son épouse et ont lieu avec ses relations de travail.
Les geisha sont en général plusieurs quand il s'agit d'un banquet. Leur rôle consiste, entres autres, à servir le saké. Elles peuvent accepter d'en boire avec les convives mais ne sont pas autorisées à partager la nourriture. Pendant la soirée, elles dansent, chantent, récitent des poèmes traditionnels ou jouent d'une sorte de luth, le shamisen, ou encore du tambour ou de la flûte. Elles ouvrent les portes, servent le thé selon la tradition. Tous leurs talents sont faits pour enchanter un banquet, une réunion, un repas et sont très utiles pour briser la glace auprès de clients réunis pour discuter d'un contrat ou d'une alliance politique par exemple.
Cependant, le prix élevé des prestations restreint cette possibilité aux sociétés ou partis influents et aux hommes riches. Les geisha n'entrent que très rarement dans la vie du japonais moyen.

ART VIVANT

La geisha doit maîtriser l'art de la toilette et de la coiffure comme celui du rituel du thé. Elle possède la science du chant et de la danse. Elle joue aussi d'instruments de musique traditionnels et connaît l'arrangement floral (ikebana), la calligraphie, la comédie, la grâce sociale, la conversation et sait donc également entretenir une conversation plaisante, nourrie de réparties intelligentes. Elle fait l'amour avec une science et un art éprouvés, selon les traditions érotiques chinoises et japonaises.
En dehors des banquets et des maisons de thés, les geisha donnent aussi des spectacles publics pour célébrer certains évènements.
Par tous ses talents, la geisha est ainsi une forme "d'art vivant".

COSTUMES

La geisha porte un kimono appelé obebe. Assemblé de plusieurs morceaux, il est très lourd mais somptueux, égalant en richesse et en raffinement comme le kimono du mariage. Entièrement réalisé à la main, il arbore de délicats motifs de décoration et nécessite à peu près 24 mètres d'étoffe pour le confectionner. Une ceinture, l'obi, est nouée dans le dos à l'inverse des prostitués qui la nouent sur le ventre. Sous le kimono, elle porte une robe dont le col dépasse à la base du cou. Une authentique geisha porte le col dans les mêmes teintes que son kimono, tandis que celui d'une maiko (apprentie) est rouge et celle qui est en voie de le devenir doit porter le col blanc.
Chaque geisha possède environ une quinzaine de kimonos, dont le prix peut varier de 12.000 à 23.000 euros. Achetés par la Mama san de sa maison, ils seront remboursés au fur et à mesure des gains obtenus par la geisha. Ce remboursement s'étale généralement sur plusieurs années. La garde-robe de la geisha lui permet ainsi de se changer deux ou trois fois au cours d'un même dîner, comme il se doit.
La coiffure et le maquillage jouent également un rôle primordial.
Les chignons compliqués, reproduisant les coiffures de l'ère d'Edo, que portent les geisha imposent des heures d'arrangement et bien sûr d'avoir des cheveux longs ou très longs. Comme elles doivent changer de coiffure à chaque danse, elles ont adopté, dans les années 60, le port de la perruque, ou Katsura, toujours faits de vrais cheveux et donc très chers.
Le maquillage est demeuré le même depuis des siècles. Il se compose d'une base blanche qui recouvre tout le visage et d'une teinte rouge vif qui recouvre toutes les lèvres. Pour renforcer l'aspect sensuel, des rayures rouges sont peintes à la base du cou, ce qui donne l'impression de voir, au travers du masque blanc, la peau nue de la geisha
Lady yunalesca
Le Hiragana (1er styles d'ecriture)

C'est 71 syllabes, son style d'écriture plus arondi et plus caligraphique que les katakana.
Cet alphabet est le plus utilisé par les Japonais.


Le Katakana (2nd style)

Le Katakana sert surtout a écrir les noms étrangers et autres titres occidentaux. C'est toujours par ça qu'on commence l'apprentissage.

Lady yunalesca
L'art de la calligraphie

Shodo, « la voie de l'écriture », se pratique au Pinceau, sur du papier, avec de l'encre solide qu'on dilue en la frottant contre une pierre à encre. Le calligraphe trace son oeuvre d'une seule traite, et ne peut y apporter la moindre retouche. Ainsi peut-on sentir le «souffle » qui a soutenu une oeuvre tracée il y a même deux mille ans. Car elle est une oeuvre unique, la respiration d'un moment, comparable à l'interprétation d'une oeuvre musicale, mais sa trace matérielle nous reste, comme l'oeuvre d'un peintre.

Différents styles sont nés en Chine au cours des siècles, en fonction des supports. On a commencé par tailler des pictogrammes dans l'os ou l'écaille de tortue (kokotsubun), vers 1500-1000 avant J.-C. ; puis on a gravé dans le bronze (kinbun ) une écriture en pictogrammes avec recherche d'effets décoratifs (vers 900 avant J.-C.) ; à l'époque des Qin (221-206 avant J.-C.), la première tentative d'unification de la Chine s'accompagne de l'apparition du style tensho, écriture solennelle utilisée pour les besoins officiels. Le caractère s'éloigne du pictogramme pour devenir abstraction. Pour les besoins privés, se crée le style reisho, dans lequel l'équilibre entre les traits horizontaux et verticaux devient l'axe de la construction du caractère. Jusqu'alors, les écrits étaient du domaine du symbole, une trace de puissance. Mais, la vie administrative s'intensifiant, l'écriture rejoint le domaine du quotidien, se fait culture vivante. Avec l'invention du papier (début du II eme siècle après J.-C.), l'écriture subit de grandes transformations. Apparaissent alors les styles sosho «cursif» et kaisho «régulier», issus du reisho. Dans le premier, les caractères sont tracés de façon simplifiée, tous les traits liés, ce qui en rend la lecture parfois difficile. Dans le style kaisho, tous les traits d'un caractère sont notés nettement, avec précision. Cette écriture tracée plus rapidement, avec certains traits liés, devient un nouveau style, gyosho « courant », le plus utilisé dans la vie pratique. Le style sosho connaîtra son âge d'or, en Chine, au IVe siècle, mais le style kaisho n'atteindra son apogée qu'à l'époque des Tang (618-907). Cependant le papier est une matière chère et précieuse, aussi continue-t-on pendant toute l'époque des Han (206 avant J.-C.- 220 après J.-C.) à écrire sur des lamelles de bois (mokkan) dans un style libre et souple.L'importance de ces lamelles de bois est qu'elles sont le premier témoignage que l'on possède actuellement d'une écriture directement tracée, par opposition aux écrits sur des supports destinés à durer, et qui sont « au second degré» : d'abord tracés au pinceau, puis ensuite gravés.

Les premiers contacts des Japonais avec l'écriture chinoise ont dû avoir lieu vers les I -II eme siècles de notre ère. Mais son assimilation se fera plus tard, vers les V -VI eme siècles, en pleine période de maturation des styles sosho, gyosho, kaisho, qui sont encore aujourd'hui les styles les plus pratiqués au japon. D'autre part, utilisant les caractères chinois phonétiquement, les Japonais en dérivent deux écritures syllabiques : les hiragana et les katakana. Les premiers, issus du style cursif, donneront naissance à une calligraphie spécifiquement japonaise permettant à la sensibilité japonaise de mieux s'exprimer, par exemple dans la calligraphie des poèmes.

Qu'il s'agisse de professionnels dont les oeuvres peuvent être contemplées dans des expositions, des musées, des livres, chez des collectionneurs... Ou qu'il s'agisse de la vie quotidienne, où la calligraphie reste omniprésente. Ainsi, le kaisho sert aux usages administratifs, ou pour la copie des sutras, là où la rigueur est nécessaire. Le gyosho est par excellence le style de la correspondance, permettant à la fois élégance et clarté. Le sosho continue à être utilisé pour la notation des poèmes. Le tensho a trouvé une utilisation toute particulière : il est le style exclusif des sceaux (au japon, le hanko (sceau) fait office de signature pour tout document officiel). Par ailleurs, il suffit de sortir dans la rue et de regarder. Les enseignes de magasins, les marques de produits, les titres de journaux, de films, etc., sont souvent des ceuvres de grands maîtres.
Les japonais ont un attachement tout à fait particulier à l'acte d'écriture qui échappe à la machine et reste la trace de l'esprit.
Lady yunalesca
Les peinture japonaises representent la realite (il ne sont pas 'fan d'art abstrai^^) on appelle ca des d'estampes lorsqu'elles sont faites a l'encre ou a l'aquarelle
voici quelques tableaux de peintre celebre (au japons tout du moins ^^)


Artiste: Hiroshige Utagawa 1797-1858 - et Kunisada Utagawa

Titre: "Sohitsu gojusan tsugi"
Tokaido
La station Yoshida de la rue Tokaido



Artiste: Hasui Kawase 1883-1957

Titre: "Seicheon no yuki"
Le parc Seicheon (Kyozumi ) sous la neige



Artist: Hasui Kawase 1883-1957

Title: "Matsushima godaido no yuki"
Godaido sous la neige


Artist: Koson Ohara 1877-1945

Title: "Yanagibashi"
De la neige sur le pont
Deux femmes avec un parapluie traversant un pont sur le fleuve, Sumidagwa, avec une forte tombée de neige.


Artiste: Koitsu Tsuchiya 1870-1949

Titre: "Setonaikai Akashi no minato" Harbour Akashi au lac Seto


Artiste: Hiroshige II Utagawa 1829-1869

Titre: "Sumida-gawa hakkei"
Les huit vues sur Sumida river
"Matsuchi-yama shugetsu"
La lune sur le mont Matsuchi-yama


Artiste: Hokusai Katsushika 1760-1849

Titre: "Fugaku sanjurokkei"
Les trente-six vues du Mont Fuji
"Kanagawa oki nami ura"
Sous les vagues du fleuve Kanagawa
Trois bâteaus au pied de cette fantastique vague dans cette mer déchaînée
Cette fantastique vague est probablement l'oeuvre japonaise la plus connue à travers le monde


Artiste: Kunisada II Utagawa 1823-1880

Titre: "Ryogoku no yusuzumi han'ei no zu"
Image de la prospèrité, les belles soirées à Ryogoku
 
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