Sujet : Les samouraï | | Posté le 04-08-2005 à 16:40:52
| Le Samouraï Au XII siècle deux grandes familles se disputèrent le pouvoir : les Taira et les Minamoto; des guerres civiles abondèrent en ce siècle et les samouraï, farouches guerriers, apparurent. Le Bushido ou code guerrier fut leur code moral qui exigeait des règles tellement strictes que la mort héroïque sur le champ de bataille pour leur seigneur était leur seul but. « Si tu penses à sauver ta vie, mieux vaut ne pas partir en guerre » disait un héros de légende. Et pour acquérir cette force morale et physique le samouraï devait subir des années d’entraînement, les jeûnes, les marches pied nus dans la neige et autre épreuves subies dans le silence. Cela donnait à ces fiers guerriers une puissance égale à celle observée dans la période médiévale en Europe. Mais la différence entres ces deux guerriers farouches résidait surtout dans la souplesse et l’agilité dont faisait preuve les samouraï et aussi par l’armure dont il était vêtu, celle-ci était assez légère, en effet s’il fallait un palan pour hisser un chevalier d’Europe sur son cheval, le samouraï lui n’avait qu’une dizaine de kilos sur le dos, ce qui lui laissait une souplesse de mouvement lui permettant de sauter les murailles des place fortes, et autre obstacle; elle pouvait être rangée dans une boite et en cas d’accident être réparée en remplacant des lamelles; cette armure se composait de toute une série de sous-vêtements bande-culotte, kimono en soie ou en tissu richement brodé et des culottes bouffantes, rembourrées par tout ce qui précède; l’armure venait se fixer par des lanières. Constituée de fines écailles de fer laqué réunies par des cordons de soie, elle était d’une résistance extrême. Les samouraï emportait souvent la tête de leur ennemi tranchée par la plus petite de ses deux épées, ce qui obligea les soldats à mettre des casques et à se protéger par des protège-cou spéciaux. En plus le samouraï portait un masque à l’aspect féroce pour intimider l’ennemi. Mais avant d’en venir aux mains, les règles de politesse étaient respectées, ils se nommaient ainsi que les noms de leurs ancêtres et leurs plus hauts fait d’armes; avant la bataille, de l’encens était brûlé dans les casques pour que leurs têtes sentent bon s'ils devaient être décapités. Après la bataille, le vaincu était complimenté pour sa bravoure et ceci avant sa décapitation. Comme le samouraï ne vivait que pour se battre, il lui fallait être prêt en tout temps, ce qui l’obligeait souvent à revêtir son armure en un seul mouvement. Il était si bien endoctriné qu’il était sans cesse sur ses gardes, lorsqu’il était passé maître de son art, il continuait à s’entraîner suivant en cela le code militaire « un samouraï doit vivre et mourir l’épée à la main » En 1603 le shogun Tokugawa isola les samouraï dans les villes fortifiées où était enfin restaurée la stabilité du gouvernement. Certains se mirent à faire du commerce et jusque à nos jours devinrent des hommes d’affaires extrêmement habiles; d’autres firent carrière dans les arts devinrent des érudits. L’année 1878 sonna le glas de samouraï, le nom daimyo devint kazoku noblesse et shizoka petite noblesse. Le port du sabre fut définitivement interdit. Le Bushido (code de l'honneur) Le Bushido n’a jamais fait l’objet d’un code écrit jusque‘au 16 ème siècle, à l’époque Edo, A ce moment le Zen et le Bushido devinent pour les samouraï un culte et pénètrent très profondément la culture Japonaise, le Bushido devient un code écrit sous le symbole de la fleur de cerisier (sakura). L’entraînement moral prime sur le physique, au point d’obliger le samouraï a renier sa famille par fidélité à son Seigneur, paradoxalement cela sonnera le glas du samouraï ver 1878 où il disparaît à jamais, mais il reste le code moral de nos jours avec ses valeurs soit, effort, ténacité, sobriété, courage, courtoisie, loyauté; et nous voyons beaucoup de chef d’entreprise citer le traité des « cinq roues » de Minamoto Mushashi comme référence à plus d’efficacité dans les affaires du monde actuel. |
| | Posté le 04-08-2005 à 16:43:15
| L'histoire des 47 Samouraï (ronin) L’honneur dans la mort Les 47 samouraï d’Ako sont des figures célèbres au Japon. Leur légende commen ça au 18 ème siècle, lorsque le shogun Tokugawa Naganori, installé à Edo, engagea le jeune daimyo du fief d’Ako, Asano Takuminokami Afin de se former à l’étiquette de la cour shogunale, le jeune seigneur se présenta à Kira Kozukeosuke Yoshinaka, expert en cérémonies officielles. Insatisfait par les présents d’Asano, Kira, refusa de lui dispenser son enseignement. En prenant plaisir à humilier Asano en public à chacune de ses nouvelles requêtes. Un jour, agacé, Asano perdit son sang froid et le blessa légèrement. Le shogun mis au courant entra dans une rage folle et ordonna qu’Asano soit puni. Asano se suicida alors de manière rituelle, par seppuku. Son fief d’Ako fut confisqué par le shogun et les quelques 300 samouraï à son service devinrent des rônins. l’un d’entre eux, Oishi Kuranosuke Yoshio, ne put se résoudre à accepter l’injustice subie par son maître. En secret il réunit 46 autres samouraï pour venger leur daymo. Afin de dissiper les soupçons, les 47 samouraï d’Ako se séparèrent et firent mine de vouloir mener leur vie chacun de leur côté. Kuranosuke quitta sa famille et commença à fréquenter des tavernes louches et des bordels. Un jour, un homme venu de Satsuma le reconnut alors qu’il s’était endormi dans la rue, assommé par l’alcool. L’homme le traita de lâche pour n’avoir pas vengé son maître et lui cracha au visage. L’incident fut rapporté à Kira. Celui-ci abandonna alors sa crainte de se voir attaqué par les serviteurs du défunt seigneur d’Ako. Près de deux ans plus tard, dans la nuit du 14 décembre 1702, les 47 conjurés prirent d’assaut la maison de Kira. Celui-ci fut capturé et contraint au seppuku. Alors qu’il refuait. On lui trancha la tête comme à un vulgaire criminel ! La tête de Kira fut placée sur la tombe d’Asano dans le temple Sengaku, puis les 47 samouraï se rendirent aux autorités shogunales. Bien que leur acte de bravoure ait suscité l’admiration du peuple d’Edo, le shogun les condamna au seppuku, en face de la tombe de leur maître. Apprenant la nouvelle, l’homme de Satsuma qui, plusieurs mois plutôt avait injurié publiquement Oishi, se suicida…, le prêtre leader du Sengakuji le fit enterrer auprès des 47 samouraï d’Ako. Aujourd’hui la mémoire des 47 samouraï d’Ako est honorée chaque 14 décembre par des milliers d’admirateurs au modeste temple Sengaku au sud est de Tokyo. Pour les japonais, les 47 samouraï d’Ako sont le symbole d’honneur, de courage et de l’idéal de loyauté indéfectible des samouraï. |
| | Posté le 04-08-2005 à 16:46:33
| Le seppuku ou suicide rituel. Le seppuku ou suicide rituel plus connu en occident sous le nom de harakiri. Minamoto no Tometomo fut le premier d’après la légende a commettre le seppuku. Les femmes chinoises, d’où provient cette coutume, voulaient prouver qu’elles n'étaient pas enceintes en s'ouvrant le ventre, ainsi leur vertu était intacte. Le seppuku apparu à l’époque de Kamakura. En période de guerre il valait mieux commettre le seppuku soi-même plutôt que subir humiliation et torture. En pour prouver que l’on n'était pas un lâche. Le suicide se faisait en public. En 1716 le livre «Hagakure » donne un sens plus dramatique au seppuku résumé par la phrase « la voie du samouraï, c’est la mort » Les 4 grandes raisons de faire seppuku. La dernière manière d’assumer un échec au Japon c’est le suicide. - le cas le plus connu: La défaite au combat; le samouraï préfère se donner la mort lui-même, il prouve son courage et évite souvent la torture. - Kanshi : les remontrances. Les vassaux du shogun accompagnaient leur critique par leur suicide. Nobunaga Oda reçu une lettre de reproche d’un vassal qui en commettant le seppuku attira son attention sur la situation catastrophique au Japon. - Tsumebara : sanction pénale instituée par les shogun Tokugawa. Ce seppuku permettait au samouraï et à son clan d’éviter : prison, exil et honte. - Junshi : l’accompagnement dans la mort. En chine où cette pratique était répandue, elle était la seule raison qui ne faisait pas suite à un échec. A la mort d’un seigneur les samouraï prouvaient leur fidélité en suivant leur seigneur dans la mort. Il y a eu des seppuku collectifs, ce jusqu'à 500 guerriers. Le shogun Tokugawa mit fin à ces pertes de vies humaines en 1663. Une mort ritualisée. Le Seppuku se commettait en public, mais devant une assemblée restreinte. L'ensemble de la cérémonie était codifiée et le respect scrupuleux de ces codes était obligatoire. Sur le champ de bataille où le temps pressait, le guerrier précédait son geste d'un discours, et si possible d'un poème d'adieu. En temps de paix, le samouraï habillé de blanc, écrivait un poème, agenouillé sur un tatami et derrière des paravents se préservant des regards. Avec un poignard spécial (kusungobu) dont la lame est entourée de papier blanc, le samouraï pratiquait une double incision en croix dans l'abdomen. Une fois la deuxième incision pratiquée, un assistant ( kaishakunin ), placé derrière lui, lui coupais la tête rapidement d'un coup de sabre. La douleur insupportable était ainsi stoppée, une fois que le samouraï avait fait preuve de son courage. Les femmes n'avaient pas le droit à ce cérémonial. Elles se coupaient la veine jugulaire avec un poignard ( tantô ) qu'elles possédaient toujours sur elles. Dans certains cas, avec une autre femme, elles se tuaient l'une l'autre en même temps. Evolution du seppuku. Le rôle des bushi diminua fortement après l’unification du Japon. Les samouraï n’avaient plus l’occasion de montrer leur courage et fidélité que le Junshi Mais les ravages en vie humaine continuèrent et le shogun Tokugawa interdit purement cette coutume. Le samouraï qui enfreignait cette loi faisait descendre des punitions sur sa famille. Le général Nagi qui se suicida à la mort de l’empereur Meiji en 1912 fut un cas très connu de cette désobéissance. Le Junshi étant interdit, l'esprit du Seppuku se dégrada assez rapidement. Les seuls cas de suicides permis restaient la réparation d'une faute personnelle (échec d'une mission, faute accidentelle), mais surtout la sanction pénale ( Tsumebura ). Dès lors, le cérémonial du Seppuku perdit beaucoup de son côté volontaire pour devenir une simple exécution. Le poignard ne devint même plus nécessaire. Un simple éventail était posé devant le condamné. Lorsque celui-ci s'en saisissait, le Kaishakunin le décapitait aussitôt. La volonté de prouver son courage du Bushi n'avait donc plus place dans une telle cérémonie. A l'ère Meiji, le Seppuku disparut totalement, et seules les actions des Kamikaze en 1945 le rappela à la conscience collective du peuple Japonais. |
| | Posté le 04-08-2005 à 17:03:22
| Les Kamikaze (he oui au Japon aussi) Les japonais savaient qu’une puissante attaque Mongole se préparait. Tous le pays s’y prépara. Les propriétaires terriens de Kyûshû durent construire un mur autour de la baie d’Hakosaki. De petits bateaux de guerre furent mit en chantier. Tous les hommes de Kyûshû furent mobilisés. Les pirates, terreurs de la mer intérieure, rallièrent avec enthousiasme les forces gouvernementales. Le répit dura 5 ans. Les Mongoles liquidèrent plusieurs îlots dans le sud de la Chine. Les espions Japonais signalèrent de grands préparatifs. Les Coréens devaient encore construire un millier de bateaux. Une armée de 50’000 Mongoles se dirigeait vers la Corée. En même temps une flotte de 100'000 hommes se rassemblait au sud de la Chine. Les chiffres peuvent être un peu exagéré. Ce fut la force d’invasion par mer la plus grande que l’histoire ait connu jusqu’à nos jours. Les non-combattants du Japon, eux se livrèrent à la prière Pendant 50 jours la bataille fit rage. On ne peut pas vraiment dire qui l’emporta. Les armées japonaises recevaient constamment des renforts et les Mongoles ne réussirent pas à pénétrer dans l’île de Kyûshû. On ne saura jamais si les Mongoles auraient pu triompher, car la nature ou « les dieux » vers la fin du mois d’août joua un rôle décisif dans la bataille. Cette saison au Japon apporte souvent de sombres nuages, et là un puissant typhon s’abattit sur Kyûshû pendant 2 jours; les deux flottes n’étaient plus que des épaves et les équipages noyés. Les envahisseurs restant furent massacrés pas les japonais. Ce typhon était le Kamikaze ou « vent divin » et les japonais ont cru pendant des siècles que les dieux protégeaient leur terre. C’est ce même nom de Kamikaze que l’on donna aux pilotes japonais lors de l’attaque des Américains pour sauver leur pays, ils précipitèrent leurs avions sur l’ennemi. |
| | Posté le 28-09-2005 à 19:30:21
| ptain c bien fait....vive google mdr |
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