| Lady yunalesca | C'est MOA qui suis Kikito ^^ | Poêtesse kikitoesque | | 2092 messages postés |
| Posté le 04-08-2005 à 15:43:28
| Le Kabuki Le Kabuki est un genre théâtral classique japonais, dont les origines remontent au début du 17 ème siècle. En effet, une jeune femme appelée Okuni, prêtresse du sanctuaire d'Izumo, exécuta une sorte de parade érotique dans laquelle elle apparaît successivement travestie en marin portugais, puis en guerrier. Ses danses furent reprises par ses fidèles, et appelées: kabuki odori. Le succès du Kabuki auprès des foules venait du fait que les principaux acteurs étaient des femmes, bien souvent travesties, ce qui irrita le shogun, qui décida d'en resteindre la pratique aux hommes d'âge mur. Ceux-ci devait alors compter sur leurs jeux de scène, leurs costumes et les dialogues afin d'obtenir le succès. La scène de nô sur laquelle sont données les premières représentations se transforme bientôt : elle s'agrandit, se dote d'un hanamichi (sorte de seconde scène traversant le parterre au milieu des spectateurs). De nouveaux décors, plus sophistiqués, font leur apparition, tandis que les théâtres se dotent d'une machinerie complexe permettant de nombreux effets spéciaux. L'orchestre, proche de celui du théâtre nô, joue un rôle essentiel, donnant le tempo de la pièce et participant à la création de l'ambiance et des bruitages. Les acteurs du kabuki, toujours des hommes, ne portent jamais de masque, mais ont le visage peint de manière conventionnelle, chaque forme et chaque couleur exprimant les caractéristiques du personnage représenté. L'acteur exagère toujours ses gestes et l'expression de son visage, et l'effet qui en résulte est quelque peu surréaliste. Les hommes qui jouent le rôle de femmes (onnagata) sont particulièrement appréciés. Les textes bénéficient bientôt d'une intrigue et de dialogues de plus en plus écrits, même si l'inspiration de l'acteur et sa capacité à l'improvisation, notamment pour répondre aux répliques lancées par le public, restent essentielles à cet art.
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| Posté le 04-08-2005 à 15:45:04
| Le Nô, un théâtre savant et codifié Art de la .non présence par excellence, codifié par des lois séculaires, le Nô est sans doute lié aux fêtes que se donnaient les courtisans des Fujiwara. Les acteurs, à l'époque, en établissaient eux-mêmes les textes. L'ère féodale lui donna son plein épanouissement et le rattacha aux cérémonies shinto, les temples servant de théâtres en plein air. Au nombre de deux, les acteurs établissent un dialogue lent. Le premier est le shite,acteur dansant et chantant «ambassadeur l'inconnu,,,» (P. Ciaudel) le second est le waki, l'assistant. Les masques, saisissants par leur expressivité et leur variété, représentent le visage clair d'une jeune fille ou le faciès horrible du démon. Il en existe une centaine. L'action, en apparence traînante, repose sur des raisonnements élémentaires. Elle est entrecoupée de danses significatives et Masque d'un samouraï immuables. Guerriers, moines, sorcières, fantômes donnent à ce drame musical une intensité et des rebondissements permanents
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| Posté le 04-08-2005 à 15:46:01
| Le Bunraku, théâtre de poupées La dernière forme théâtrale a été préservée, fort heureusement, car elle est unique au monde : le Bunraku. Les acteurs sont inhabituels : il s'agit en effet de poupées articulées, que des manipulateurs en robe noire agitent avec dextérité. Cachant l'armature de bambou, les tements sont aussi riches que ceux du Kabuki. Les têtes sont de ce fait imposantes et traduisent toutes les passions humaines. Parfaitement synchronisées, semblant réellement vivre, ces marionettes évoluent dans un univers irréel et humain, à la fois. La musique et le récitant s'emploient à intensifier chaque geste ; « ce n'est pas un acteur qui parle mais une parole qui agit ».
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